LES FLEURS DES JEUX FLORAUX


 Comme le proclame la devise de l’académie des Jeux floraux – « His idem semper honos » –, ces fleurs sont l’emblème même de celle-ci et lui sont liées dès sa naissance.

HISTORIQUE

Lors de leur appel, du mardi après la Toussaint de 1323, à célébrer en 1324 une joute poétique dans le Verger des Augustines les « Sept Troubadours » précisèrent que le prix accordé au vainqueur du concours, la « joya », serait une fleur de métal précieux. En effet, à l’issue de cette journée du 3 mai 1324, c’est une Violette d’or qui fut remise à Arnaud Vidal, de Castelnaudary, pour un sirventés ou Canso en l’honneur de la Vierge (2)
A cette première joya s’en ajoutèrent dès le XIVe siècle deux autres, dont le chancelier de la « Compagnie du Gai Savoir », Guillaume Molinier, fait état dans sa rédaction des Leys d’Amors de 1356. Il s’agit d’abord d’Églantine ou Ancolie que nous savons avoir été accordée en 1349 pour un concours d’éloquence (3). Puis du Souci (alors appelé gauch), qui est signalé en 1356 mais dont on ne connaît aucun lauréat avant 1541 (4).
Les XVIe et XVIIe siècles apportèrent quelques changements. D’abord la compagnie du Gay Savoir est devenue le collège de rhétorique, et ses concours n’ont plus lieu qu’en français, bien que nombre de ses membres aient été bilingues, ainsi Goudouli. Puis le même Goudouli dans un poème en langue d’oc de 1607 parle des « quatre de Toulouse » : c’est qu’aux trois fleurs originelles s’est ajoutée une « petite fleur » l’OEillet, pour les petits genres. A noter que l’académie ne distribue pas seulement des fleurs : elle a accordé à Ronsard une Minerve en argent et à Baïf un David. Ces nouveautés deviennent au cours du XVIIe siècle définitives.
Lorsqu’en 1694 Louis XIV érigea la compagnie en académie, il précisa en effet que désormais quatre fleurs majeures seraient attribuées. « Et seront lesdites Fleurs, une Amarante d’or, que Nous instituons et ordonnons par ces dites Présentes pour estre le premier prix, et une Violette et un Soucy d’argent, qui sont les prix ordinaires. Et une autre sera désormais le prix d’un ouvrage en prose, pour exciter l’étude de l’éloquence dans les jeux. » Il s’agit, naturellement, pour celle-ci de l’Églantine, qui conserve ainsi sa destination de 1349. En conformité avec l’arrêt en Conseil du 14 décembre 1671 les lettres patentes de 1694 soulignent que l’achat des quatre fleurs est à la charge « desdits Maire et Capitouls » sur les revenus de la ville pour une « somme de quatorze cens livres tous les ans et à perpétuité ». Il résulte de ces dispositions royales que la Violette d’or de 1324 n’est plus qu’en argent, mais qu’une fleur nouvelle, en or, est instituée à la fin du XVIIe siècle, l’Amarante (5).
Au XVIIIe siècle intervinrent quelques modifications. D’abord l’Églantine devint d’or en 1747, grâce à une fondation de Jean de Soubeyran de Scopon (1699-1751), avocat au parlement de Toulouse : elle devra couronner désormais les sonnets et non plus l’éloquence. L’Amarante d’or est destinée aux Odes, la Violette d’argent aux Poèmes, Épîtres et Discours en vers, et le Souci d’argent aux genres bucoliques, Églogues, Idylles, Élégies et Ballades. Enfin, a été créée en 1739 une cinquième Fleur, le Lys (d’argent) pour les hymnes à la Vierge ; elle est due à une fondation de Gabriel de Vendages de Malapeyre (1624-1702), conseiller au parlement de Toulouse (6). On croit devoir ici signaler que c’est un Lys que gagnera en 1771 pour un chant à la Vierge un avocat de Carcassonne, François Fabre, qui se fit dès lors appeler « Fabre du Lys », du moins jusqu’à la Révolution, aux premiers temps de laquelle il se hâtera de récuser le Lys qu’il remplacera par l’Églantine. Malgré quoi, Fabre d’« Eglantine », régicide ayant voté la mort de Louis XVI, montera lui aussi à l’échafaud sous la Terreur.
La Convention supprima, on le sait, en 1793 les académies, et du même coup à Toulouse les Fleurs. Mais l’académie et ses fleurs furent rétablies par l’Empereur en 1806. Avec toutefois cette particularité plus haut signalée que l’Églantine d’argent était éliminée : elle ne revivra qu’en 1886, en fonction du testament d’Emile Vaysse-Cibiel (1829-1885) avocat à la cour de Toulouse, mainteneur.
En 1819, le jeune Victor Hugo (17 ans !) obtint un Lys d’or - récompense mise au concours de l’académie à l’occasion du rétablissement de la statue d’Henri IV à Paris (7). Cette rare distinction lui vaudra d’être nommé maître ès jeux dès 1820 et d’être, grâce au secrétaire perpétuel Joseph Pinaud, dispensé du service militaire (il était pourtant fils de général !) par le comte de Villèle, président du conseil de Louis XVIII et toulousain. Détail piquant : Lamartine avait aussi concouru pour ce Lys d’or ; on lui préféra Victor Hugo... A noter qu’un autre Lys d’or avait été précédemment accordé, en 1776, pour célébrer en un concours exceptionnel le rétablissement des parlements par Louis XVI. Mais cette Fleur d’or n’a été décernée qu’en ces deux circonstances.
Au cours du XIXe siècle, plusieurs Fleurs nouvelles ont été instituées grâce aux legs ou fondations de généreux donateurs. D’autres ont été restaurées. Le détail en figure ci-après. Il permet d’énumérer les Fleurs d’aujourd’hui.

LES FLEURS ACTUELLES

Depuis son installation de 1895 dans l’Hôtel d’Assézat, en fonction des dispositions testamentaires de Théodore Ozenne, mainteneur, l’académie dispose :
1 - De Fleurs d’argent au nombre de neuf.
- La Violette, avec mêmes destinations qu’au XVIIIe siècle (poèmes, épîtres, discours en vers). Une Violette d’or fut créée en 1880 par le capitaine de vaisseau de Roquemaurel. Mais elle n’a été accordée que quatre fois, deux à la fin du XIXe siècle, une en 1916 pour Georges Champenois, ultérieurement maître ès jeux, et une fois encore en 1956 à Paul Calvignac, de Graulhet, pour un poème en langue d’oc « Doça Amara ». Comme cette Fleur d’or devait, tous les trois ans, couronner un poème sur sujet imposé, on comprend que son obtention ait été difficile.
- Le Souci, comme en 1694, et avec mêmes attributions qu’au XVIIIe siècle (églogues, idylle, élégies, ballades).
- L’Églantine, qui a été restaurée en 1886, après son incomprehensible suppression de 1806. Elle est désormais d’argent et non plus d’or comme celle de 1747. Elle récompense plus particulièrement les sonnets. Une Églantine d’or réapparut en 1874, a à l’occasion du cinquième centenaire de Pétrarque que célébra un concours littéraire tenu en Provence : elle devait couronner la meilleure ode à Clémence Isaure, mais il ne semble pas qu’elle ait été réellement attribuée.
- Le Lys, dont l’affectation aux hymnes à la Vierge a été maintenue par décisions de l’académie (et non plus des pouvoirs publics) en 1851 et 1881.
- La Primevère, fondée en 1846 par le président Boyer (1754-1853), pair de France et président à la Cour de cassation. Elle doit (en principe) couronner les fables et apologues.
- L’OEillet pour les petits genres et comme prix d’encouragement.
- L’Immortelle créée en 1872 par le conseil général de la Haute-Garonne grâce à une allocation annuelle, et qui devait couronner un sujet d’histoire locale. C’était à cette époque une Fleur en or. Elle ne fut accordée qu’à quatre reprises jusqu’en 1900. Elle disparut lors des guerres, mais elle fut rétablie en 1958 comme Fleur d’argent annuelle, devant en principe récompenser la poésie française moderne. La première attribution en eut lieu en 1959 à Mlle Christiane Burucoa, de Millau, devenue maître ès jeux en 1965 après avoir en 1964 remporté le Laurier de vermeil.
- Le Narcisse, créé par le conseil municipal en 1959 et remis pour la premiere fois en 1960 à M. Roger Ténèze, de Lille, qui en obtint à nouveau un rappel en 1961. Cette Fleur est réservée à la langue d’oc.
- La Rose d’argent, créée en 2004 ; cette Fleur récompense le lauréat du concours de la chanson poétique.
2 - D’une Fleur en vermeil.
- C’est le Laurier de vermeil, fondé en 1922, peu avant sa mort, par Stephen Liégeard (1830-1926), « Le Sous-préfet aux champs » d’Alphonse Daudet, devenu maître ès jeux en 1866. Le Laurier est destiné à la meilleure pièce du concours annuel. Il a été accordé pour la première fois en 1922 à M. Jean Suberville, de Paris, qui l’obtint à nouveau en 1923 et 1925, et devint maître ès jeux en 1926. Cette Fleur n’a été décernée qu’une seule fois pour la langue d’oc, - en 1963 à Mme Jacqueline Frédéric-Frié, de Paris « Laus a la Dauna » (8). Le Laurier peut ne pas être accordé, si le niveau du concours est estimé trop bas ; c’est arrivé à quelques reprises.
On doit rappeler que le Laurier a été choisi dès l’antiquité pour couronner les vainqueurs et du même coup les poètes. Mais ce sont ses feuilles qui sont odorantes. Et ce n’est donc pas pour ses Fleurs qu’il est entré au jardin d’Isaure.
3 - D’une Fleur en or.
- C’est le Liseron d’or, attribué pour la première fois en 1989 à Mme Pierre de Gorsse en mémoire de son mari, Pierre de Gorsse, ancien secrétaire perpétuel. Cette Fleur nouvelle résulte des dispositions testamentaires de Mme Marie-Louise Bonsirven-Fontana (1985), plusieurs fois lauréate de l’Académie. Montée en broche, cette Fleur nouvelle doit couronner un grand écrivain dont l’oeuvre aura enrichi son temps et glorifié la langue française. Elle peut être remise, à titre posthume, à la famille d’un écrivain défunt (cas de 1989).
FONDATIONS ANCIENNES
Ce sont pour l’essentiel des Fleurs en or, toujours théoriquement à la disposition de l’académie, mais qui, depuis longtemps, n’ont plus été distribuées. Dans la pratique, elles sont remplacées par le Laurier de vermeil. Il s’agit de :
- Le Lys d’or, accordé deux fois seulement, en 1776 et 1819, et qui ne l’a plus été depuis Victor Hugo. Il n’avait d’ailleurs été instauré que pour deux circonstances exceptionnelles.
- La Violette d’or, fondée à nouveau (depuis le XVIIIe siècle) en 1880, mais qui depuis lors, comme antérieurement signalé, n’a été décernée que quatre fois.
- L’Églantine d’or, instituée comme il l’a été indiqué en 1874, mais qui semble n’avoir jamais été attribuée.
- L’Amarante d’or, qui remonte à Louis XIV, dont les Lettres patentes de 1694 la réservent aux odes. Elle a été décernée au total 123 fois, mais pour la dernière fois en 1911 (Raymond Lizop). Plusieurs avaient été distribuées coup sur coup à la charnière des deux siècles, en 1899 et 1900.
- Le Jasmin d’or, fondé en 1879 par Louise Davoust, princesse d’Eckmühl et marquise de Blocqueville (1815-1892), maître ès jeux, sous la dénomination de « Prix d’Eckmühl ». Il était destiné à couronner le meilleur discours en prose, mais n’était attribuable que tous les trois ans. En fait, il n’a été décerné que trois fois et avant 1900.

PRIX SPÉCIAUX DU SIX CENTIÈME ANNIVERSAIRE (1924)

Il fut décidé en 1923 par l’académie qu’un « triduum » de fêtes célébrerait les 1er, 2 et 3 mai 1924, les six cents ans de la naissance des Jeux floraux. A cette occasion fut institué un concours extraordinaire doté de deux Fleurs commémoratives exceptionnelles :
- Le Violier d’or, destiné à la demande du Baron Desazars de Montgaillard, Mainteneur, à couronner le meilleur poème en langue d’oc. Cette Fleur devait commémorer celle décernée en 1324 qui, selon certains, n’était en fait pas une Violette. Ce Violier fut obtenu par M. Guillaume Lavéfaude, de Mas-Saintes-Puelles, pour « Los cants d’un grilh ».
- Le Muguet d’argent, qui fut offert grâce à une dotation spéciale du Comte Bégouen, Préhistorien correspondant de l’Institut, Mainteneur. Il fut gagné par Mme Doette Angliviel, de Saint-Simon, pour « L’impossible Voyage ».

LES CONDITIONS D’ATTRIBUTION DES FLEURS

Toujours respectueux des traditions, les Jeux floraux n’admettaient jadis à leurs concours que des genres de poèmes bien définis, tous classiques. Le nombre des Fleurs étant réduit, elles étaient destinées à couronner ces genres poétiques, chacune avec sa spécialité, comme on l’a indiqué plus haut.
Dans une certaine mesure il en va encore ainsi. C’est pourquoi l’académie décerne toujours « la Fleur du genre », mais à de très bons poèmes de normes et factures classiques. Dans la plupart des cas en revanche, les
lauréats, y compris pour de la poésie classique, obtiennent « une » Fleur.
Les goûts ayant sensiblement changé au cours du XIXe siècle où l’on délaissa peu à peu les genres classiques, l’Académie décida en 1863 de ranger sous le titre de Pièces diverses les poésies qui ne semblaient plus répondre aux anciennes classifications mais en spécifiant
toutefois que ces poésies ne pourraient prétendre à être couronnées par « La Fleur du genre ». A vrai dire, dans les concours d’aujourd’hui, ces pièces comptent désormais parmi les plus nombreuses et obtiennent fréquemment des Fleurs.
A cet égard cependant il est - théoriquement - entre les Fleurs une hiérarchie. Seuls restent à part, avec leur destination statutaire, le Laurier de vermeil (voire l’Amarante d’or pour les odes) et le Lys, réservé aux chants à la Vierge. Pour les autres Fleurs, la gradation descendante est la suivante : Violette, Souci, Eglantine, Primevère, OEillet. Il est vrai que
l’appréciation entre poésies à couronner ne permet pas toujours de respecter cet ordre.
Noter en outre la spécialisation intervenue dans la deuxième moitié du XXe siècle pour les deux Fleurs nouvelles plus haut signalées. De par la volonté de leurs donateurs : l’Immortelle d’argent a été destinée par le conseil général de la Haute-Garonne à la poésie française moderne, et le Narcisse d’argent à la langue d’oc par le conseil municipal de Toulouse.
Enfin deviennent de plus en plus abondants les Poèmes libres qui ne sauraient avoir de prix de genre, mais remportent assez souvent des Fleurs, y compris l’Immortelle.

NOTES
(1) Des détails circonstanciés sur les Fleurs des Jeux floraux (et autres) sont donnés, sur le plan botanique, dans le discours de remerciement du Professeur Henri Gaussen, correspondant de l’Institut, lors de sa réception comme mainteneur en 1958 (Recueil de 1959). Au Pendant historique, consulter jusqu’en 1895 - le livre d’Axel Duboul, Les deux siècles de l’Académie des Jeux floraux et à partir de cette date la suite des recueils de l’Académie. Utiliser également l’Anthologie des Jeux floraux, publiée en 1924 à l’occasion du 600e anniversaire par Armand Praviél et J. Rozès de Brousse,
(2) Au XVIIIe siècle, à la remorque de botanistes, plusieurs mainteneurs, en particulier l’Abbé Magi (XXXVle Fauteuil, 1775-1801), soutinrent en 1778 que cette Fleur de 1324 n’aurait pas été une Violette mais un Violier. La véritable Violette actuelle ne serait apparue, semble-t-il, qu’à la Renaissance. M. Gaussen rassemblant sa vaste érudition de botaniste, a toutefois estimé que la Fleur de 1324 devait être vraiment une Violette, mais sans que des diverses variétés alors connues l’on puisse déterminer celle qui fut choisie par les compagnons du Gai Savoir.
(3) La Fleur de 1349 est véritablement une Ancolie : elle est bien reconnaissable sur la médaille des Jeux floraux. Mais son nom en langue d’oc était Ayglantina ayant donné en français Englantina. Lors de la transformation de la compagnie du Gai Savoir en académie en 1694 - ou peut-être déjà au temps du collège de Rhétorique - on l’aurait corrigé, par une francisation, en églantine la fleur de l’églantier. Et ceci d’autant mieux que si l’églantier a des épines, I’églantine dans le langage des fleurs symbolise l’amour, se trouvant ainsi plus appropriée aux poètes des anciennes cours d’amour.
Dans le prurit de scientisme du siècle des Lumières, on pensa devoir corriger le nom employé depuis le XVIIe siècle. L’Abbé Magi - toujours lui - réclama en 1781 que l’on revienne à l’Ancolie. Et après la restauration de l’Académie sous l’Empire, Picot de Lapeyrouse le redemandait à nouveau en 1813. Mais il se heurta au refus de ses confrères, soutenant que pour les poètes l’Ancolie symbolise la tristesse et, qui plus est, qu’elle n’a pas d’odeur. Il y a peut être là l’explication de la suppression, a priori incompréhensible, de l’Eglantine par l’Empereur, désireux de départager.
(4) Le nom primitif de gauch devint « souci » au XVIe siècle. Le souci est de belle couleur dorée ou orangée, mais a une odeur désagréable.
(5) L’Amarante est une belle fleur purpurine. Considérée comme symbole de la persévérance et surtout de l’immortalité elle est on ne peut plus indiquée pour une académie et l’on comprend que Louis XIV, créant à son tour en 1694 une seconde académie - la Française, relevant en 1635 de son père ou plutôt de Richelieu - ait voulu lui donner comme Fleur principale celle de l’immortalité l’Amarante aux dépens de la première « joya », la Violette. Au rétablissement des Jeux floraux sous l’Empire, Picot de Lapeyrouse, maire de Toulouse et botaniste éminent, titulaire du premier fauteuil en 1806, s’efforça en 1813 et 1814 de remplacer l’Amarante par le Narcisse. Mais en 1815, l’Académie refusait de bouleverser l’ordre traditionnel de ses Fleurs et d’autant plus qu’avec la Restauration l’on ne pouvait que garder les dispositions du Roi Soleil.
(6) Le Lys des Jeux floraux est, bien entendu, le Lys blanc (Lilium candidadum) celui cultivé dans les jardins et non le lys sauvage des Pyrénées dont les pétales sont d’or, ni le lys martagon qui est pourpre. Il va de soi que, bien que créé sous Louis XV, ce lys n’a rien à voir avec celui des armoiries royales de France, qui aurait été choisi comme emblème royal au XIIe siècle par Louis VII.
(7) Victor Hugo se le rappellera toujours, notamment lorsque l’Institut refusait de l’accueillir : « Toulouse la romaine, où dans des jours meilleurs
J’ai cueilli tout enfant la poésie en fleurs ».
(8) Le Laurier de vermeil a été attribué une seconde fois à la Langue d’Oc en 1991, à M. François Borreil de Tarbes, pour deux sonnets en catalan : « Yo voldria » et « El Christ desesperat » -. Et une troisième fois en 1993, à M. Franc Bardou, de Toulouse, pour le groupement de quatre poèmes, en dialecte languedocien.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire